Brinds-herbes

Factory to be killed

Samedi 6 novembre 2010 à 4:05

J'ai mis mes mains dans mes poches et je regarde les gens marcher en penchant la tête sur le coté. La pluie tombe sur mes baskets trouées et le froid me mord les lèvres. J'ai froid. J'ai peur.
Je ferme les yeux , Je ferme les yeux et je me dit : "Ne t'inquietes pas, ça va passer.".
J'étais contre le mur, là à attendre, j'ai allumée une cigarette pour me donner une contenance. Un petit air de je t'emmerde. Un petit air d'embrasse moi là, tout de suite, plaque moi contre le mur et glisse ta main sous mon débardeur.
Mais bon, je me contente de la regarder, longtemps. Je tire sur ma cigarette. Je tire pour ne pas tomber raide morte quand elle plonge ses yeux dans les miens.
Pour ne pas perdre mon souffle. Je la supplie du regard, ne me laisse pas tomber. Si tu pars, je meurs alors ne me laisse pas s'il te plaît. Elle s'approche et ça me coupe le souffle. Elle bouge à pas lents et souples. Elle glisse. Elle approche ses lèvres de mon oreille et murmure. Elle se recule pour mieux voir ma réaction mais comme d'habitude je garde les yeux vides de tout sentiments. Alors elle caresse ma joue avec ses doigts, elle sait ce que ça me fais. Je vais fermer les yeux et rester comme ça quelques secondes avant de les réouvrires, je vais plonger mon regard dans le sien, il va descendre sur ces epaules, sur sa main, sur ses doigts et ça bagues. Alors je la fussilerai du regard l'air de dire, maintenant oublie les, je suis là, oublie-les. La vie commence ici.
J'attraperai sa nuque et je collerai violement mes lèvres contres les siennes.
Ca auras comme un goût de victoire, comme le goût d'une foutue drogue mortelle
.http://brinds-herbes.cowblog.fr/images/manonetmoiiii.jpg

Brinds-herbes

Lundi 15 novembre 2010 à 21:04

J'ai marchée encore et encore, dans le noir, dans la nuit comme ça, y'avais presque personne, j'aurai voulu qu'il pleuve, pour péter un cable et pleurer sans que personne ne remarque mais juste que la pluie cache mes larmes. J'ai fumée à m'en faire crever, à en tousser limite à en mourir. Cette nuit là, j'ai marchée à en perdre mon souffle, j'ai marchée à en perdre la tête. Je ne savais même pas où aller, je voulais juste marcher. Je me dirigeais, on m'a toujours dis d'aller tout droit, mais j'ai jamais vraiment écoutée, alors j'ai tournée à droite puis à gauche etc... Je suis arrivée en face de la mer, à côté des rochers qui la borde, et là je me suis écroulée, comme une gamine de 6 ans qui n'as pas eu ce qu'elle voulait. Alors je suis allée sur cette grande digue sans rien esperer juste marcher encore et encore, arrivée au bout je me suis dis que plus rien ne vallait la peine, et puis je me suis souvenue de ce soir là où tout avais basculé dans ma vie, où pour la premiere fois quelqu'un c'était intéressée à moi, ce soir là où j'ai aimée comme je n'avais jamais aimée. Et puis je suis reparties, j'ai pris du temps, je voulais me remémorer chaques souvenirs les bons comme les mauvais. Je suis repassées sur tout les chemins que nous avions fait. j'ai regardé chaques endroits que l'on a pu regarder. Et je suis rentrée, comme ça... Comme çi de rien était. Et  je me suis allongée dans mon lit. Et dans ma tête, je continuais de marcher...

 

Brinds-herbes

Dimanche 21 novembre 2010 à 18:38

L'Amour n'a pas de limite, et le crime passionel existe !
L'Amour rend fou, au point d'en perdre la tête !




                                                                                                                                                                                                                                       Houna.

Brinds-herbes

Lundi 22 novembre 2010 à 20:53

Lorsque l’on meurt ou que l’on souffre d’une horrible perte nous traversons tous cinq étapes de la peine. On passe par le déni car la perte n’est pas envisageable, on ne peut imaginer que c’est réel. On s’énerve contre tout le monde, contre les survivants, contre nous-même. Puis on trouve un arrangement, on supplie, on implore, on offre tout ce qu’on a, on offre nos propres âmes en échange d’un jour de plus. Quand les négociations échouent la colère est difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu’à ce qu’on accepte finalement que l’on a tout tenté. On abandonne. On abandonne et on accepte. Le chagrin peut être une chose que l’on a en commun mais il est différent pour tout le monde. Il n’y a pas que la mort dont on fait le deuil, de la vie, d’une perte, d’un changement. Et on se demande pourquoi ça bloque autant parfois, pourquoi ça fait tant de mal mais la chose dont on doit se souvenir c’est que ça peut changer. C’est comme ça qu’on reste en vie, quand ça fait si mal, qu’on ne peut plus respirer, c’est comme ça qu’on survit. En se rappelant, qu’un jour, qu’en quelque sorte, vous ne le ressentirez plus de la même manière, ça ne fera plus aussi mal. Le chagrin vient à chacun en son temps, de sa propre manière. Alors le mieux que l’on puisse faire, le mieux que chacun puisse faire est de recourir à l’honnêteté. Le truc vraiment merdique, la pire partie du chagrin est que vous ne pouvez le contrôler. Le mieux que l’on puisse faire est d’essayer de laisser nos sentiments quand ils viennent. Et les laisser partir quand on peut. La pire chose c’est qu’à la minute où vous pensez l’avoir surmonté, ça recommence. Et toujours, à chaque fois, vous ne pouvez plus respirer. Le chagrin comporte cinq étapes. Elles nous semblent à tous différentes, mais il y en a toujours cinq : le déni, la colère, les négociations, la dépression, l’acceptation.

Brinds-herbes

Mercredi 24 novembre 2010 à 21:34

Assise sur la plage , contemplant la mer et ces vagues . Je ne sens plus mes membres . J'ai l'impression d'être partie, de mettre envolée loin, tres loin ... Je regarde la mer, en me disant qu'elle est belle . Et là je me souviens qu'à une époque, je n'y aller pas seule, que je chantais ,rigolais et pleurais et que se soir je n'est fais que pleurer. Mais pleurer j'y suis maintenant habituée, c'est ça veste qui a servi à secher mes larmes, des larmes qui ne cessait de couler . J'ai allumée une cigarette et mis la musique, c'est bizzard mais j'aurai voulu que ça ne s'arrête pas . Se soir, j'étais seule , personne ne me disais de faire quoi que se soit, et ça ma fais du bien . Et en même temps j'aurai voulu qu'elle soit là , qu'on soit ensemble à rire ,à chanter ,à pleurer, à se faire un calin et s'embrasser et puis dire : " Bon maintenant, il faut rentrer" 
C'est beau de rêver ...  


Elle me manque.  J'ai le mal de vivre

Brinds-herbes

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast